Franchissement Nord Garonne : une histoire territoriale
Durant les trente glorieuses, le territoire toulousain s’est doté de deux ponts sur la Garonne afin de répondre à la hausse significative et continue des besoins de mobilité en provenance du Nord (Paris et de Bordeaux), à destination de l’Ouest toulousain (l’aéroport de Blagnac, usines aéronautiques..) : le Pont d’Ondes, mitoyen de la commune de Grenade, est reconstruit en 1960, un nouveau pont est construit en 1963 sur la commune Gagnac-sur-Garonne
Leur contribution au fonctionnement du territoire et au développement économique est vite confirmée.
Entre 1978 et 2013, le nombre de déplacements double à Toulouse et sa proche périphérie. La fréquentation des ponts d’Ondes et de Gagnac-sur-Garonne suit cette tendance de hausse structurelle. Ils atteignent leur limite en termes de capacité. A vocation originelle de proximité, ces
ouvrages se retrouvent saturés par les flux de transit et deviennent des points durs en termes de circulation.
L’attente d’un troisième pont dans le Nord toulousain s’enracine de manière durable et croissante auprès des citoyens et des acteurs
économiques comme réponse aux besoins de mobilité présents et futurs. D’année en année, les besoins d’un nouveau franchissement sur la Garonne et d’une nouvelle connexion entre l’A62 et le Nord du pôle d’activité de Blagnac se confirment.
Aujourd’hui, le projet Franchissement Nord Garonne prend une autre dimension. Aux attentes exprimées par le public s’ajoute la nécessité
d’accompagner le changement de comportement des citoyens dans la manière de se déplacer. Plus que la création d’une infrastructure, le
Franchissement Nord Garonne doit représenter un élément fondamental du réseau intermodal Nord toulousain (SERM, métro ligne C, tramway, Bus, TGV, REV, Pôles d’Echanges multimodaux, aires de covoiturage).